Le gardon en canal
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Le gardon en canal

Le gardon en canal se pratique essentiellement à fond. Cette règle n’est cependant pas absolue. L’amorce, mouillée à l’avance, sera plus collante, mais devra néanmoins se désagréger assez vite une fois sur le fond. Durant cette saison, les poissons ont beaucoup plus de mal à trouver une nourriture naturelle. L’amorce représente pour eux un apport non négligeable, et ils répondent souvent très vite à un amorçage judicieux.

Epoque favorable :

Occasionnellement:

Février à mai

Décembre et janvier

                Les esches, la aussi, peuvent être variées, selon le goût du pêcheur. La pâte, facile à faire, est très bien acceptée. Elle évite la recherche des vaseux, qu’il n’est pas toujours aisé de se procurer, même chez les détaillants. Il reste toujours la possibilité d’utiliser une pâte en tube naturelle ou synthétique du genre Mystic. Le ver de vase demeure l’esche la plus employée par les pêcheurs. Il est encore plus efficace en ajoutant une pincée de fouillis dans l’amorce. Le petit asticot rouge ou blanc, quoique très prenant, est loin de valoir la pâte ou le ver de vase.

Le gardon en canal: Où et quand ?

  • Contrairement à certaines idées reçues qui restent vivaces dans l’esprit des pêcheurs, on fait de belle fritures de petits gardons de novembre à avril, à condition que les gelées ne soient pas excessives.
  • Les canaux demeurent les plus fiables pour la pêche hivernale du gardon. Les crues ne s’y font pas sentir, et les eaux gardent une température plus clémente, propre à maintenir toujours en activité la quasi-totalité des poissons blancs

Le matériel

  • Une canne de 4 à 6 m permet de faire face à toutes les éventualités. Dans les canaux la bonne distance se situe au niveau de la cassure, c’est à dire la ou la pente fait place à un fond plat. Selon les gabarits, cette cassure se situe entre 3.50 et 6 m.
  • Selon vos goûts, vous pouvez monter soit une crosse roubaisienne à élastique intérieur ou extérieur, soit un scion plein ou un scion à élastique incorporé.
  • La longueur de la ligne est à moduler en fonction de la profondeur. Envisagez de laisser environ 1 m de fil entre le flotteur et le scion. Si vous montez vos lignes à la maison, prévoyez les plus longues. Une fois au bord de l’eau, raccourcir la bannière ne demande que quelque minutes.
  • Une ligne à gardons, qui pêche le plus souvent à proximité de fond, se monte de préférence avec bas de ligne. Lors d’un accrochage sur le fond ou de la prise d’un poisson trop gros, cela limite la casse à la seule empile, qui a un diamètre de 8 / 100 à 6 / 100. Le corps de ligne lui est supérieur de 1 à 2 / 100.
  • La plombée groupée ou étalée. Si les poissons mordent vite et franchement l’olivette est parfaite, s’ils sont chipoteurs ou méfiants, une plombée étalée peut aider à vaincre leur timidité.
  • Une épuisette doit également faire partie du matériel. Toute pêche sur le fond réserve des surprises. Le ver de vase ou la pâte destinés au gardonneau peuvent très bien tenter une brème ou un tanche en maraude.

Le gardon en canal: l‘action de pêche

  • Le gardon en canal:: Une fois la canne dépliée, la ligne montée, le sondage  se fait minutieusement, afin que l’esche évolue au ras du fond., vous pouvez lancer quelques boules d’amorce. Par la suite, un rappel permanent et régulier entretient les gardons sur le coup. Très fréquemment, dans les étangs et les canaux, ils ont tendance à se décoller du fond.
  • Vous pouvez le constater, car, l’hameçon étant happé en cours de descente, le flotteur n’en finit pas de se mettre en place, ou alors, sans avoir vu de touche, vous remontez le ver de vase vidé. Il a été aspiré et recraché au cours de descente, il faut dons baisser du fond.
  • Cette pêche se fait souvent en déboîtant, ce qui est toujours plus efficace qu’une longue bannière se promenant au gré du vent et du courant

L’amorçage

  • Une vois installé à l’emplacement choisi, votre premier travail est de monter une canne pour avoir la distance de pêche. A ce moment la seulement vous pouvez amorcer, en prenant soin de ne pas dépasser les limites de votre zone de pêche. Mieux vaut placer les boulettes trop prés que trop loin.
  • Dans un premier temps, confectionnez de cinq à dix boulettes de la taille d’une mandarine, que vous lancez à l’eau en les groupant le plus possible. Par la suite vous continuerez à rappeler à l’aide de boulettes de la taille d’une noix. La fréquence du rappel est fonction de la densité du poisson, donc de la cadence des touches. Dès que celles-ci s’espacent, il faut amorcer avant l’arrêt total des touches, mais bien souvent le pêcheur pris dans l’action oublie ce geste absolument indispensable.
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