La pêche de la brème en posée
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La pêche de la brème en posée

Juillet à octobre

                La pêche de la brème en posée se pratique de juillet à octobre. C’est une technique à mi-chemin entre la ligne flottante, ou l’esche et la plombée sont maintenus par un flotteur. Et la plombée, ou l’appât, le bas de ligne et le plomb reposent totalement sur le fond. Cette pratique ne s’adresse ni à la friture ni aux grosses pièces ! Mais vise plutôt des poissons dont le poids s’échelonne entre 200 g à 2 Kg.

Les gros poissons comme les gardons, les tanches, les carpeaux et les brèmes donnent aussi de bon résultat. Vous pouvez pêcher avec deux o trois canne sur le même coup, ce qui fournit plus de prise si les touches sont rare. Par contre si vous n’avez pas le temps de surveiller toutes les cannes en période de pointe. Il est plus prudent de ne conserver qu’une ligne, ce qui est suffisant pour ne pas compliquer les chose du aux enchevêtrements.

                Les étangs, les gravières et les rivières lentes se prêtent le mieux à cette technique. Un courant soutenu ou rapide obligeant à mettre un poids lourd, ce qui aboutit tout simplement à pêcher en plombée.

La pêche de la brème en posée: Le matériel.

                Le matériel dans le cas de la pêche de la brème. Un moulinet n’est pas nécessaire, une canne au coup classique suffit. Une canne à emboîtements représente l’idéal, mais un modèle télescopique suffisamment rigide peut parfaitement convenir. Pour une longueur de 6 à 8 M, la fibre de carbone est agréable, mais aussi plus fragile. Si votre porte-sion et votre scion sont fins, ils ne supporteront pas un bas de ligne en 14/100 ou 16/100. La fibre de verre et la fibre composite et plus robuste sont préférables. Le poids n’est pas un problème puisque la canne et posée sur un supports.

                Un scion droit plein vous permet de sortir un beau poisson sur un fil de 14 ou 16/100. Si vous pêchez plus fin, 10 ou 12/100, un scion avec élastique intérieur vous laisse une marge de manœuvre suffisante, sans offrir la moindre prise au vent, néfaste à la bonne présentation de la ligne.

Le montage de la ligne

                Le montage de la ligne va comporter un flotteur de forme trapue avec une quille métallique pour une meilleur stabilité et une meilleure tenue dans l’eau. La taille du flotteur est à choisir de façon qu’il supporte entre 1 et 1,5 g. Vous y adjoindrez en fait une olivette coulissante de 3 a 5 g, selon le fond et le courant.

Le bas de ligne ne mesure pas moins de 60 cm et peut recevoir un petit plomb N° 4 à 0 en son milieu. Il doit reposer en totalité sur le fond.

                Le corps de ligne est en 18, 16 14 ou 12/100. L’empile lui sera inférieur de 2/100. Un hameçon simple bronzé ou nickelé à tige moyenne N° 14 à 10 termine le montage.

                Lorsque les poissons ne mordent pas franchement. Il est parfois nécessaire de répartir, entre l’olive et le flotteur, quelques gros plombs qui représentent au moins les trois quarts de la plombée théorique du flotteur. Cela accroît la sensibilité, en diminuant considérablement la résistance à l’enfoncement.

La pêche de la brème en posée: L’amorçage:

                Pour l’amorçage. Si nous prenons l’hypothèse de trois canne sur le même poste, sur un espace de 1 m entre les cannes, cela vas dons entraîner un amorçage réparti en plusieurs points, mais ne veut pas dire que l’amorce doive être éparpillée aux quatre vents. Il vaudra simplement plusieurs points d’amorçage, graine et/ou asticots lancés à la volée aideront à faire le trait d’union.

                Une bonne amorce à base de chapelure, de tourteaux et de farines sera encore améliorée par la présence de fouillis. Ou, mieux, de petits asticots, qui sont toujours très prisés en cette période de l’année. Mettre de la terre n’est pas utile que si le fond est dur. Si au contraire il l’est moins, ne serrez pas trop l’amorce, afin que les boulettes ne s’enfoncent pas. Faute de quoi la pêche risque d’être sérieusement compromise.

Les esches:

                Pour les esches, nous disposons d’un large éventail de possibilités : les asticots, les terreaux, le blé, le maïs doux, la mie de pain, les porte-bois sont de premier ordre, sans oublier, les panachés, la brème se montre très sensible à ces cocktails variés dans les goûts et les couleurs, comme les mariages terreau et asticot blanc, asticot blanc et rouge, asticot blanc et mystic, terreau et graine de blé, etc.

L’action de pêche:

                L’action de pêche consiste à planter solidement les supports qui vont maintenir les cannes bien parallèles à la surface de l’eau. Disposez les trois cannes en éventail, pour que les lignes ne viennent pas se croiser.

                Sur les lignes, réglez les flotteurs de façon que l’olive repose sur le fond. Une bannière de 1 à 1,5 M est suffisante, éliminez le reste et gardez la tendu pour que le ferrage soit immédiat.

                La touche se fait généralement par un enfoncement du flotteur. Le ferrage, sans être précipité ne doit pas être non plus excessivement différé, afin de ne pas laisser au poisson le temps d’avaler trop profondément.

                La pêche en posée peut également se pratiquer sur un coup entretenu au blé de façon régulière. Le meilleur rendement est obtenu du bord car, dans un bateau le moindre mouvement entraîne une oscillation de la canne, qui se répercute sur toute la ligne.

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