Préparation de l’amorce
Pour la préparation de l’amorce, en fonction de la pêche que vous voulez pratiquer, vous allez confectionner une amorce à base de chapelures et de farines diverses. Ces produits devront être intimement mélangés à sec, ne formant plus qu’un tout de couleur et de granulométrie uniforme. Ce détail a son importance car vous aurez ainsi l’assurance de voir le mouillage se faire partout de la même façon.
Préparation de l’amorce, le mouillage
Pour la préparation de l’amorce vous pouvez utiliser un seau, une cuvette, un bac, enfin dans un récipient possédant une surface de fond assez vaste, mettre environ une quinzaine de centimètres d’amorce sèche. Y ajouter alors sable, terre, selon l’usage et mélanger à nouveau parfaitement. Il est alors temps de commencer à ajouter l’eau petite a petit. Au bout de quelques séances, en préparant toujours la même quantité d’amorce selon la même recette, le pêcheur prend assez vite le coup d’œil pour évaluer la quantité d’eau nécessaire.
- Dans le cas d’une préparation de l’amorce de fond pour beaux poissons en rivière, donc assez collante, il convient de remuer énergiquement avec les mains. Il se forme inévitablement des blocs, par endroit, la où le mélange est le plus mouillé. Ces grumeaux seront écrasés entre les paumes afin de s’incorporer au reste. Le mouillage se fait bien mieux en plusieurs étapes. Dans un premier temps, le but n’est pas d’atteindre le mouillage exact mais mettre juste assez d’eau pour que la moindre parcelle d’amorce se gonfle et prenne l’humidité. A ce moment la, l’amorce n’est pas encore collante car elle n’est pas définitivement mouillée. Elle est humectée simplement.
- Une amorce de surface est encore plus délicate car la moindre erreur à ce niveau peut lui faire perdre ses qualités. La préparation d’une soupe reste la plus simple à réaliser. Il s’agit tout simplement d’ajouter de l’eau en excès pour obtenir une bouilli. Aussi évident que cela paraîtra, l’opération ne peut se faire qu’en plusieurs fois. Au fur et à mesure que cette dernière est bue, en rajouter un peut pour liquéfier le mélange jusqu’à ce que l’amorce ait fini de gonfler.
Une amorce a ablette légèrement humectée est certainement ce qu’il y a de plus difficile a bien mouiller. Le plus rationnel est de commencer avec une petite quantité d’amorce sèche, deux litres maximums que vous disposerez dans un seau de 15 litres. Pour incorporer l’eau l’emploi d’un petit vaporisateur est à conseiller. L’eau est ainsi répandue uniformément et tout doucement. La encore, dans un premier temps, le volume d’eau à dispenser devra permettre aux fines particules de s’humecter et de gonfler.
Temps de gonflage :
- Il est très approximatif selon les composants de l’amorce. D’une façon générale, considérons qu’une heure est un strict minimum. Passé ce laps de temps le moment est venu de procéder à la mise au point finale.
- Dans le cas de l’amorce de fond bien brasser à nouveau et la répartir au besoin dans deux bacs si elle a beaucoup gonfle. Remettre de l’eau petite à petit jusqu’à obtention du degré de collage désiré.
- Même une amorce de fond, bien peut, si elle n’est pas assez mouillée ne pas coller du tout. Il peut aussi arriver que les boules se serrent mais qu’une fois dans l’eau elles refusent d’aller à fond et restent entre deux eaux. L’ajout de terre ou d’argile ne résout rien car les boulettes éclatent en touchant la surface ou en cours de descente ce qui est tout aussi catastrophique. Avec certains mélanges, il est parfois nécessaire de procéder en plusieurs étapes avant de trouver la bonne solution.
- La soupe de surface continue à gonfler tant qu’elle a besoin d’eau. Lorsqu’elle arrête de boire, elle est à point ; il est d’ailleurs tout a fait possible de remettre de l’eau en cours de pêche cela n’est pas incompatible.
- Les légèrement humectée le dilemme est souvent celui-ci est elle ou n’est elle pas assez mouillée ? Il n’y a pas de solution exacte mais plutôt quelques trucs servant d’indication :
- Avec trois doigts le pêcheur doit pouvoir serrer de petite boulette et les lancer jusqu’à 5 ou 6 mètres selon la distance de pêche.
- En touchant l’eau la pincée doit éclater en créant un nuage. Si elle descend sans presque laisser de traces, elle est trop mouillée.
Si elle éclate en vol ou si de nombreuses particules flottent en surface, il est bon de remettre un petit coup de vaporisateur.
Tamisage :
- Dans un premier temps il peut s’opérer sur l’amorce sèche pour assurer un bon brassage de toutes les farines. Cela est rapide et très profitable et permet d’ôter quelques déchets qui traînent encore par-ci par la.
- Dans un deuxième temps, le tamisage intervient lorsque l’amorces a fini de gonfler. Cette opération s’impose pour les amorces de surface et pour les amorces de fond de type canal ou étang donc légère et peu collante. Pour les amorces de rivière très collantes et destinées aux beaux poissons le tamisage est tout à fait facultatif, voir quasiment impossible. Pour être tamisée, l’amorce est vidée petit à petit dans le tamis puis agitée à la main qui écrase les grumeaux récalcitrant. Le but de la manœuvre est d’aérer l’amorce en lui assurant de gonfler au maximum tout en étant mouillée à coup sûr de façon uniforme.
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