La pêche du Goujon à la ligne flottante
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La pêche du Goujon à la ligne flottante

La pêche du Goujon à la ligne flottante. Avant les années 1960, les goujons pullulaient dans nos rivières et figuraient en bonne place au menu des restaurateurs.

L’arrivée des sandres dans nos grandes rivières a fait des coupes sombres parmi les poissons en général, et les goujons en particulier. Depuis cette époque, ils avaient presque totalement disparu de nos rivières de plaine. On ne les trouvait plus que dans les ruisseaux de 2eme et de 1er catégorie, ainsi que dans certaines ballastières, dont ils apprécient l’eau claire et le fond sablonneux.

De nos jours, ils ont appris à cohabiter avec les sandres et on les voit reparaître, mais d’une façon ponctuelle seulement.

Bien que très simple, la pêche du goujon est cependant digne d’intérêt, tant en ce qui concerne sa réputation en friture que celle d’excellent vif à brochet et à sandre.

Si, à la fin de l’été et au début de l’automne, le goujon se pêche très bien à la ligne, flottante, il faut parfois le pêcher en arrêt, à la ligne légèrement plombée, pendant les mois plus froids.

La pêche du Goujon à la ligne flottante.

Le matériel :

  • La canne, télescopique ou à emboîtements. Souple ou avec élastique, aura une longueur en rapport avec l’endroit pêché (généralement de 3 à 5 m).
  • La ligne aura, une fois montée, 70 Cm de moins que la longueur de la canne.
  1. Hameçon fin de fer N° 22, sans ardillon si possible, le goujon ayant les lèvres dures.
  2. Bas de ligne nylon D. = 6/100, longueur 15 Cm, avec une boucle. (facultatif)
  3. Trois cendrées N° 12 ou 13, espacées de 1 Cm.
  4. Olivette coulissante à force, poids de 0,25 g à 0,75g, selon le courant et la profondeur de pêche.
  5. Le corps de ligne avec un nylon D. = 8/100.
  6. Flotteur fusiforme ou oblong, équilibré.
  7. Elastique N° 4, longueur selon votre montage intérieur ou extérieur de 25 Cm à 30 Cm.

L’amorce :

Au temps ou les colonies de goujons étaient importantes. Les pêcheurs en bateau se contentaient de passer un coup de râteau au fond de la rivière.

De nos jours, la pêche du bord nous conduit vers une formule plus élaborée, qui pourrait être la suivante. Pour une ½ journée de pêche :

  1. 3 Volumes de terre de taupinière.
  2. ½ Volume de farine de maïs.
  3. ¼ Volume de farine de noix.
  4. ¼ Volume de sang en poudre

Bien mélanger. Mouiller progressivement en brassant, ajouter éventuellement au moment de l’emploi, ¼ de volume de fouillis, et un peut de bentonite, pour le collage des boulettes dans le courant.

La pêche du Goujon à la ligne flottante.

Choisissez de préférence une coulée sablonneuse assez plane, hérissée de petits cailloux, et sondez convenablement. Confectionnez une dizaine de petites boulettes d’amorce de la grosseur d’une noix. Jetez-les devant vous, à la longueur de canne. Pêcher à ras du fond ou en traînant de quelques centimètres. Faites des relâchés en retenant la ligne au passage sur la zone amorcée.

L’esche sera. Par intérêt décroissant : le ver de vase, le morceau de ver de terreau, l’asticot rouge, la pâte synthétique rouge, etc.

            Il est bon que vous sachiez que les goujons ne laissent pratiquement rien perdre des farines et des esches que vous mélangez à l’amorce. En conséquence, amorcez avec parcimonie et ne mettez pas trop de fouillis dans l’amorce, auquel cas ils serraient gavés rapidement.

            L’épuisette, dont l’utilisation n’est pas nécessaire pour sortir de l’eau ces petits poissons, est cependant recommandée. En effet, il est bien rare qu’un beau gardon, une brème, un chevesne voire une perche, ne se laissent pas tenter. Elle devient d’ailleurs nécessaire lorsque l’on pêche dans une rivière peuplée de gros spécimens, dont le poids peut dépasser 100g.

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