La pêche du goujon
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La pêche du goujon

Septembre et octobre

                La pêche du goujon, ce petit poisson, aime avant tout les eaux propres et les fonds de gravier. Un léger courant à sa préférence, ce qui ne l’empêche pas de se trouver dans les canaux et les gravières ayant un fond de sable. Il se nourrit essentiellement de bestioles qu’il d »terre en fouillant avec son museau. Quand les eaux sont claires et peut profondes, il est facile de voir les bancs de goujons. Lorsqu’il est en chasse de nourriture, ils laisse échapper de nombreuses petites bulles, qui formes un chapelet en surface.

                Les deux techniques principales pour regrouper les goujon sont : l’amorçage ou la boulée qui consiste à l’aide d’une perche, d’un râteau ou tout simplement avec les pieds, à gratter le fond en faisant ainsi remonter les bestioles dont il se nourrisse.

La pêche du goujon, le matériel;

                Le matériel de la pêche du goujon est une canne télescopique de 3 à 5 M, légère et peut fragile, pour un encombrement minimum. Ils se tiennent le plus souvent en bordure.

                La ligne d’un seul morceau, de 8 à 10/100, est à peine moins longue que la canne. Elle comporte un flotteur trapu supportant entre 0,5 et 1 g, selon la profondeur et le courant. La plombée est massive et basse. Selon l’esche, un hameçon bleu, fin de fer, à tige longue N° 16 à 20, terminera le montage.

1. La pêche du goujon, avec amorce :

Si vous avez pu vous procurer un peut de fouillis de vers de vase? Une terre fine, légèrement collante, additionnée d’une pincée de fouillis constitue la meilleure amorce. En se posant ! Les boulettes de la tailles d’une noix créent une zone d’eau trouble qui attire les goujons de loin.

L’amorce d’un mélange de farines a aussi un pouvoir attractif certain, mais est beaucoup moins sélective. La chapelure légèrement grillée, la farine d’arachide, le chènevis moulu, la farine de maïs, qui trouble l’eau constituent une excellente base et seront encore meilleurs rallongés avec un tiers de terre. Si vous n’avez pas de fouillis, quelque vaseux ou même quelque asticots ne sont pas à négliger.

2. La pêche à la boulée

A l’aide d’une perche ou d’un râteau, troublez le fond en remuant la couche superficielle abritant les larves. Le goujon n’est pas fâché qu’on lui fasse le plus dur de la besogne ! Il n’a plus qu’à venir se régaler. Après avoir bourbé il est bon de jeter une boulette de terre avec du fouillis.

Autre manière de procéder en rivière, entrer dans l’eau et pêcher vers l’aval avec une canne courte 3 M maxi. Dans le sillage produit, en remuant les pieds constamment.

Les Esches:

                Pour les esches le minuscule terreau arrive en tête, suivi par le gros vers de vase, l’asticot coloré et l’asticot blanc, le ver d’eau et le petit porte-bois donnent aussi de très bons résultat.

L’action de pêche:

L’action de pêche reste élémentaire et à la portée de tout un chacun. Après avoir sondé et réglé le flotteur de façon que la plombée évolue au ras du fond, amorcez ou grattez et commencez à pêcher. Si au bout d’un quart d’heure ou d’une demi-heure, vous n’avez rien pris, il est préférable de chercher ailleurs. En effet, les poissons ne sont pas toujours actifs au même endroit, et il est important de se déplacer régulièrement pour trouver les zones où ils se nourrissent. De plus, maintenir le poisson amorcé peut s’avérer contre-productif si vous ne pêchez pas activement. En effet, cela risque de les rassasier et de les dissuader de mordre à votre hameçon.

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