La pêche du gardon à l’Anglaise en étang
7 minutes de lecture

La pêche du gardon à l’Anglaise en étang

Gardon a l’anglaise en étang se caractérise en principe par le fait qu’il peut se vidanger. Il existe également un autre type de plan d’eau artificiel. Il s’agit des gravières dont ont été extraits divers granulats destinés à la construction. La profondeur peut y atteindre 6 à 10 m, voir plus.

Epoque favorable;:

Occasionnellement:

Juin à septembre

Octobre et novembre

La pêche à l’Anglaise se pratiquant assez loin du bord, en eaux profondes, il existe des similitudes de montages et de techniques entre la pêche en gravière et la pêche à l’Anglaise.

La pêche du gardon à l’Anglaise en étang Le matériel

  • Une canne de 3,90 ou 4,20 m en trois éléments comportant de quatorze à dix-neuf anneaux convient très bien. Une action de pointe est conseillée au débutant, qui sent beaucoup mieux ainsi ce qu’il fait.
  • Un moulinet capoté contribue lui aussi à rendre la pêche plus agréable en limitant perruques et foisonnements Les bobines sont garnies à ras bord d’un nylon 12 / 100 ou 14 / 100.

Les flotteurs

  • Gardon a l’anglaise en étang ou autre gravière est presque toujours soumis à l’influence du vent, même de façon passagère.
    Nous emploierons donc un flotteur du genre waggler, fixé uniquement par la base afin de pouvoir noyer la bannière pour la soustraire à l’action du vent. Pour les faibles et moyennes distances, de 10 à 20 m, un waggler droit, en paon, balsa ou sarkandra, de 20 à 25 cm suffit. Pour atteindre 25 m et plus, il est nécessaire d’avoir recours à un flotteur supportant une plombée plus importante. Le waggler mixte est alors mieux adapté car, grâce à son renflement en balsa ou en polystyrène à la base, il accepte un poids bien supérieur, jusqu’à 5 ou 7 g.
  • Selon la profondeur, le flotteur sera fixe ou coulissant. S’il y a moins de 3 m d’eau, il peut être maintenu en place entre deux plombs mous, mais, au-delà de 3,550 m, il coulisse et doit être alors stoppé dans sa course par une ligature simple ou double.
  • La tétine constitue également un bon moyen de fixation avec, en plus, la possibilité de changer le flotteur en cours de séance sans avoir à casser la ligne.

Le montage de la ligne

  • Dans un premier temps, le fil en provenance du moulinet est enfilé dans les anneaux de la canne. Si le bas de ligne est prévu en 8/100, la bobine est garnie en 12/100. Le flotteur est ensuite enfilé. Le pêcheur ajoute alors, au moyen d’un nœud, un morceau de 1,20 à 1,50 m de nylon en 10/100, puis à l’aide d’une boucle, un bas de ligne de 60 cm en 8/100 où sera monté l’hameçon.
  • Il est alors temps de prendre le fond. Un flotteur fixe est arrêté arbitrairement entre deux plombs, puis, par tâtonnements, réglé définitivement. Avec un waggler coulissant, une ligature sert de butée supérieure entre le flotteur et la canne. Un petit plomb situé à 3 m environ de l’hameçon sert d’arrêt inférieur.
  • D’après la taille du flotteur, il est possible d’augmenter ou de diminuer les numéros de chaque groupe de plombs, tout en conservant une certaine régularité dans la croissance des tailles. Un hameçon n° 18 à 22, en fonction de l’esche, fin de fer, convient en général. Malgré la taille importante du flotteur, ne sacrifiez pas la sensibilité faite l’équilibrage au plus juste.

Les esches

  1. Les asticots. Ils sont surtout recommandés pendant la période estivale. Ils servent à garnir l’hameçon, mais peuvent aussi entrer dans la composition de l’amorce. Les pinkies, qui restent plus petits et ont une teinte rosée, pour mettre dans l’amorce, et les gozzers, plus gros, pour servir d’appâts.
  • Le vers de vase et le fouillis. Ils peuvent, dans certains canaux, présenter plus intérêt que l’asticot. Ils supportent mal la pêche à grande distance car, sous l’effet du choc, ils ont tendance à se vider lorsqu’ils touchent la surface de l’eau.
  • Les pâtes synthétiques et les pâtes très fermes. Elles sont très utilisables. N’oubliez pas néanmoins la mie de pain fraîche et pas trop cuite, pour une meilleure tenue après l’hameçon.

Le blé. A la fin de l’été et en automne, il donne de très bons résultats. Il doit, pour être pris franchement, traîner au fond sur environ 15 cm il intéresse principalement les beaux gardons dépassant les 100 G.

Gardon a l’anglaise: L’amorce

Elle peut être uniquement constituée d’asticots purs, lancés à la volée à l’aide de la fronde si le coup se situe entre 10 et 15 m. Aude la, les asticots seront agglomérés grâce à une poudre collante du genre astucol afin d’être envoyés au loin plus aisément. On peut envisager aussi un mélange de farines diverses. Mouliez l’amorce plusieurs heures avant l’emploi, puis tamisez-la. Asticots ou fouillis ne seront ajoutés qu’au dernier moment.

L’amorçage et action de pêche.

  • En pêchant au moulinet, il n’est pas recommandé de trop concentrer le point d’amorçage. Il s’agit plus de délimiter une zone. Un carré de 1,50 m de côté est tout à fait raisonnable à 15 m de distance. Un rappel sera plus judicieux et plus efficace qu’un amorçage trop lourd au départ. Par la suite, lancez à intervalles réguliers soit une boulette pas trop serrée, soit une pochée d’asticots purs.
  • La ligne est alors envoyée au-delà de la zone de pêche, attendez une à deux secondes que la plombée ait pris un peu de profondeur, puis immergez la pointe de la canne et donnez quelques tours rapides de manivelle, afin de faire couler tout le nylon entre le scion et le flotteur. Il sera ainsi soustrait à l’influence des vagues et des courants de surface.

Par la même occasion, le waggler est amené à l’endort amorcé. Il ne reste qu’à attendre la touche toujours pointe de canne dans l’eau. Lorsqu’un gardon mord, le ferrage ne doit pas être brutal, mais s’accomplir dans un mouvement ample, en relevant la canne pour l’amener à la verticale

  • Ne manquez aucun nouveau contenu : inscrivez-vous à la newsletter !

Laisser un commentaire