Le gardon au blé
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Le gardon au blé

Le gardon au blé. Accoutumer des poissons au blé peut demander trois à quatre jours, si cet appât est peu employé. Mais dans le cas contraire, sons pouvoir peut être immédiat, principalement s’il est associé à un mélange de farines. Avant cuisson, le blé est mis à tremper au moins 36 heures dans beaucoup d’eau. L’autocuiseur raccourcit le temps de cuisson en réduisant à environ une demi-heure. Les graines peuvent être parfumés avec de l’anis, de la vanille, du caramel, etc

Epoque favorable:

Occasionnellement;

Juillet à septembre

Octobre

Le gardon au blé En étang

Le matériel

  • Le courant étant nul ou très léger, chaque pêcheur utilise deux canne de 6 à 9 m, qu’il dispose sur des supports.
  • Le corps de ligne est constitué d’un nylon de 14/100 à 10/100. Le bas de ligne varie de 12/100 à 8/100 et mesure environ 40 cm.
  • Un hameçon n° 14 à 12 doré ou nickelé moyen de fer, est choisi en fonction de la taille du grain.

L’action de pêche

  • En arrivant sur votre coup préparé depuis plusieurs jours, lancez quelques poignée de grains de blé à la volée.
  • Montez vos deux cannes et accrochez-y les lignes ; l’une aura une empile en 10/100, l’autre en 8/100. Si les casses sont fréquentes, augmentez ces diamètres.
  • L’olivette coulissant dur est remontée à 1,20 m de l’hameçon, puis le flotteur réglé de façon à faire traîner l’esche de 50 cm sur le fond.
  • Piquez un ou deux grains de blé, selon leur taille, à l’hameçon ; une fois la ligne lancée à l’eau et la canne positionnée sur le support, il ne reste plus qu’à attendre.

L’amorçage et l’aguichage

  • Là encore, jetez régulièrement quelques grains. Mais, s’il vient de beaux poissons, n’hésitez pas à lancer une bonne poignée tous les quarts d’heure ; les gros gardons ont bel appétit lorsque tout sera mangé, ils se désintéresseront du coup.

La touche lente et franche ne demande pas un ferrage rapide, lequel, par contre, doit être appuyé pour assurer la prise ; la bagarre peut alors commencer

Le gardon au blé En rivière

Nous allons prendre l’exemple d’un coup non amorcé à l’avance. En rivières, surtout si le courant est soutenu, il n’est pas question de poser la canne. Nous sommes donc en présence d’une pêche active et amusante à souhait.

Le gardon au blé: Le matériel

  • De berge : canne de 6 m et plus, selon les endroits. La ligne peut avoir jusqu’à 2 m de bannière s’il n’y a pas de vent, ce qui facilite les coulées plus longues. Le flotteur en forme de poire est lesté selon le croquis, en fonction du courant. Il est parfois bon de sous plomber le flotteur en lui ôtant un ou deux petits plombs, ce qui permet de laisser traîner l’esche sur le fond sans être continuellement importuné par les fausses touches.
  • Le corps de ligne este n 14/100, 12/100 ou 10/100, l’empile, d’un diamètre inférieur de 2/100, est terminée par un hameçon n° 14 ou 12 nickelé, à tige moyenne.

L’amorçage

  • Dés votre arrivée au bord de l’eau, confectionnez une quinzaine de boules de la taille d’une orange avec le mélange suivant
  • 1/3 de farines (chapelure, tourteaux, maïs.)
  • 1/3 de terre + argile si besoin.
  • 1/3 de blé

L’ensemble aura bien entendu été mouillé à la maison, afin qu’il ait eu tout le temps de gonfler. Dans une telle amorce, la présence d’un demi-litre d’asticots ne peut être que bénéfique. Ils la rendront plus rapidement attractive, ce qui n’est pas négligeable. Les boules étant immergées, montez la ligne et commencez la pêche

Le gardon au blé: l‘action de pêche

  • Pour pêcher au blé, réglez le flotteur de façon que l’esche traîne sur le fond. En étang, cela ne présente pas de difficultés. En rivière, la tenue de la ligne et sa présentation vont influer considérablement sur la cadence des touches. Le principe est fort simple à énoncer. Lorsque la ligne dévale le courant, l’hameçon doit se présenter le premier, suivi par la plombée principale et le flotteur en dernier. A aucun moment le flotteur ne doit avoir la ligne en remorque. Le jeu consiste, pour le pêcheur, à le ralentir suffisamment pour qu’il se maintienne en dernière position. Le freiner trop fait décoller la ligne, qui ne pêche plus. Le succès dépend donc du savant dosage freinage – relâcher.

La touche se produit souvent après un ralentissement du flotteur. Elle est là encore bien nette. Le pêcheur y répond par un ferrage appuyé

Le rappel

  • Si le courant est lent à moyen et la profondeur normale moins de 3 m, vous pouvez rappeler uniquement au blé pur. Si au contraire, le débit est soutenu ou le fond important, employez, pour faire le rappel, le même mélange que celui ayant servi à l’amorçage lourd.
  • Pour ne pas déranger les poissons, il faut les accoutumer au rappel, en commençant dés le début de la séance de pêche. Une boulette serrée à la main, de la taille d’une mandarine, et lancée toutes les cinq à six coulées constitue une excellente façon d’entretenir le coup.

Quelques trucs

L’asticot, l’orge perlé, la mie de pain et le petit carré de pomme de terre sont d’excellents appât à employer sur un coup amorcé au blé. Cela permet bien souvent sur un hameçon n°16 ou 18 de prendre ablettes et gardonneaux

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