Le gardon au ver de vase
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Le gardon au ver de vase

Le gardon au ver de vase, reste une esche de base pour pêcher le gardon tout au long de l’année. Seule la graine parvient  à lui ravir la vedette de juin à septembre, et dans des conditions bien précises. Il n’est pas nécessaire de procéder à une accoutumance du gardon aux vaseux, qui sont présents de façon naturelle dans quasiment tous nos plans d’eau.

Epoque favorable:

Occasionnellement:

Avril à Novembre

Décembre à mars

Le gardon au ver de vase

Votre travail va s’en trouver simplifié, car un peut d’amorce à base de farines et de chapelures réussit à regrouper les gardons. Une poignée de fouillis de vers de vase en accentue l’efficacité, mais cela n’est pas impératif, surtout en pêchant tout seul.

Le gardon au ver de vase: Où et quand

  • Contrairement à certaines idées reçues qui demeurent vivaces dans l’esprit des pêcheurs, gardons, gros ou petits, mordent très bien de novembre à avril, à condition que les gelées ne soient pas excessives.
  • Les rivières, sauf crues exceptionnelles, restent pêchables. Les gardons se regroupent dans les endroits abrités et ensoleillés. Les étangs, s’ils renferment une grosse densité de gardons, offrent aussi la possibilité de faire des pêches régulières. Là encore, la rive abritée des vents dominants et exposée au soleil est la meilleure, tant pour le confort du pêcheur que pour les résultats. Les canaux demeurent les plus fiables et les plus réguliers. La température y est plus clémente et le réchauffement plus rapide, autant de conditions qui maintiennent en activité quasi permanente tous les poissons blancs.

Le matériel

  • Une canne très longue n’est que très rarement nécessaire. Nous préférons un modèle d’environ 6 m à emmanchements, dont in n’est pas obligatoire de monter tous les éléments.
  • Un scion droit ou une crosse avec élastique intérieur permettent de pêcher sur un nylon plus fin, tout en gardant une certaine marge de sécurité pour avoir raison d’une belle pièce, car rien ne prouve que brèmes et carpeaux ne vont pas venir sur le coup. Certains gardons peuvent d’ailleurs dépasser les 500 g, il est donc plus prudent de ménager sa liberté de manœuvre.
  • La longueur de la ligne est à moduler en fonction de la profondeur. Prévoyez de laisser environ 1 à 1,50 m entre le flotteur et le scion. Si vous montez vos lignes à la maison, faites-les plus longues, vous aurez tout loisir de raccourcir la bannière au bord de l’eau.
  • Une ligne à gardons, qui pêche le plus souvent à proximité de fond, se monte de préférence avec bas de ligne. Lors d’un accrochage sur le fond ou de la prise d’un poisson trop gros, cela limite la casse à la seule empile, qui a un diamètre de 8 / 100 à 6 / 100. Le corps de ligne lui est supérieur de 1 à 2 / 100.
  • La répartition de la plombée dépend de la profondeur du courant, de la densité et de la taille des gardons
  • Si les poissons sont nombreux et franchement mordeurs, optez pour la plombée massive ou groupée, c’est à dire soit une olivette, soit plusieurs plombs sphériques ou cylindriques accolés. Ce montage est efficace tant en rivière qu’en canal ou en étang.
  • Sur les poissons chipoteurs en rivière à débit moyen à soutenu, la plombée mixte olivette plus plombs est nécessaire.
  • En canal, étang et rivière lente, dans des conditions difficiles, ayez recours à la plombée étalée, qui donne à l’esche une présentation plus naturelle et à la ligne une meilleure sensibilité.

L’action de pêche

  • Mouillez l’amorce à la maison avant le départ. Elle est composée de chapelure et  de farines. Selon le courant, ajoutez ou non un peut de terre collante ou d’argile.
  • Une fois la canne dépliée, la ligne montée et le sondage effectué, vous pouvez lancer quelques boulettes. Par la suite, un rappel permanent et régulier entretient les gardons sur le coup. Très fréquemment, dans les étangs et les canaux, ils ont tendance à se décoller du fond. Vous pouvez le constater, car, l’hameçon étant happé en cours de descente, le flotteur n’en finit pas de se mettre en place, ou alors, sans avoir vu de touche, vous remontez le ver de vase vidé. Il a été aspiré et recraché au cours de descente, il faut dons baisser du fond.
  • Dans la majeure partie des cas, à cette saison, la touche reste franche. Elle n’est pas rapide, les poissons étant moins vigoureux, mais elle est appuyée. Ne précipitez pas le ferrage, laissez au contraire aux gardons le temps d’engamer.
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